L’année dernière, BMO a mis à jour son cadre d’obligations durables afin d’épauler diverses entreprises dans leur transition vers un marché net zéro, notamment les compagnies de transport maritime qui utilisent des sources d’énergie plus propres ainsi que les développeurs ou producteurs de carburants maritimes à faible teneur en carbone.
L’institution financière n’est pas étrangère au programme de certification de l’Alliance verte, puisqu’elle figure déjà parmi les partenaires de l’Alliance.
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Le directeur général, Finance durable de BMO, John Uhren, reconnaît les efforts des participants de l’Alliance verte, qui se soumettent à un processus de certification clair fondé sur 14 indicateurs de performance environnementale prioritaires pour l’industrie maritime, assorti d’un cadre pour mesurer les améliorations.
Ce ne sont pas toutes les industries qui bénéficient de la clarté que propose l’Alliance verte à ses membres. Il n’y a qu’à examiner la fiche de performance d’un participant pour comprendre immédiatement ses priorités et ses progrès environnementaux.
BMO s’intéresse particulièrement aux participants et aux partenaires de l’Alliance verte. « Si votre entreprise planifie des innovations en lien avec l’un des indicateurs de performance environnementale du programme, nous aimerions savoir comment nous pouvons y contribuer, explique M. Uhren. Qu’il s’agisse de réduire les émissions d’oxydes d’azote ou de soufre, d’améliorer les écosystèmes aquatiques ou de favoriser le recyclage des navires, nous pourrions non seulement vous fournir du soutien financier, mais aussi vous mettre en relation avec les bons experts pour commercialiser ou développer votre projet, dégager des revenus supplémentaires grâce aux crédits carbone, ou positionner votre projet afin de valoriser vos produits ou services pour la clientèle visée. »
Grâce à son nouveau cadre obligataire, l’institution financière peut favoriser le développement, la fabrication et la distribution de carburants à faible teneur en carbone, ou encore des initiatives pour la valorisation énergétique des déchets en vue de réduire l’indice carbonique des carburants. Conformément aux cibles de l’Organisation maritime internationale et aux Principes de Poséidon pour l’assurance maritime, BMO pourrait notamment soutenir les sources d’énergie du secteur maritime à faible teneur en carbone comme l’électricité renouvelable, l’hydrogène, l’e-méthanal, l’e-gazole et les batteries, le biodiesel et le biométhane, ou le GNL.
BMO figure parmi les plus importants développeurs de crédits de carbone de qualité au Canada. À ce titre, la société est en mesure d’aider ses clients à monétiser des crédits dans le cadre d’initiatives nord-américaines sur les carburants propres, notamment le Règlement sur les combustibles propres du Canada et la norme Low Carbon Fuel Standard, en Colombie‑Britannique. BMO pourrait aussi aider à évaluer l’admissibilité aux programmes, à produire des rapports de conformité et à élaborer des crédits pour générer de nouvelles sources de revenus des entreprises.
« Il faut pouvoir compter sur un conseiller réputé et compétent pour examiner les initiatives d’une entreprise qui envisage d’investir dans des équipements plus propres ou dans la captation du carbone, pour s’assurer d’avoir un crédit bien structuré », explique M. Uhren.
C’est le Groupe Radicle qui est à l’origine des liens entre l’Alliance verte et BMO. Cette entreprise était partenaire de l’Alliance depuis janvier 2016. Puis BMO Groupe financier a acquis Radicle en décembre 2022 pour accroître sa capacité dans le domaine du carbone en aidant ses clients à mieux comprendre et évaluer les possibilités de décarbonation, et à envisager des revenus supplémentaires grâce aux marchés des produits de base environnementaux.
BMO Groupe financier propose des services consultatifs aux entreprises maritimes, que ce soit sur les moyens envisageables pour élaborer un projet générant des crédits négociables, ou encore sur l’aide financière nécessaire pour concrétiser leur stratégie de décarbonation en vue d’un objectif net zéro.
Certains des services sont offerts par l’équipe Transition énergétique de BMO ou l’Institut pour le climat de BMO, qui a été créé en 2021 pour soutenir ses clients en lien avec les changements économiques mondiaux au chapitre de la production et de la consommation énergétique.
En avril 2024, BMO a également lancé son programme « Financement pour un avenir plus vert » aux États-Unis. Il s’agit du premier programme américain de financement climatique conçu pour aider les petites et moyennes entreprises à se doter d’exploitations prêtes pour l’avenir et résistantes aux changements climatiques. Proposé dans 24 États, ce programme offre des taux d’intérêt plus avantageux pour un prêt axé sur la résilience climatique, ainsi que des services consultatifs aux propriétaires d’entreprises pour les aider à inclure la résilience climatique dans leurs activités tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Grâce à ces services consultatifs, les clients obtiennent de l’information sur les politiques et réglementations émergentes, les nouvelles technologies et les études de cas afin de mieux gérer les risques et profiter des possibilités en lien avec le climat.
« Nous voulons être le principal partenaire de nos clients dans leur transition vers la carboneutralité », affirme Michael Torrance, chef du développement durable de BMO.
« Notre collaboration avec nos clients mise sur les moyens de favoriser la durabilité, sur le rôle que nous jouons dans l’économie en tant que répartiteur de capitaux et sur notre approche de gestion des risques, avec toujours en toile de fond la durabilité et notre raison d’être, c’est-à-dire d’avoir le cran de faire une différence dans la vie, comme en affaires. »
En mars 2021, BMO Groupe financier annonçait son initiative Ambition climatique. L’institution financière s’engageait ainsi à déployer 300 milliards de dollars d’ici 2025 en prêts et en souscriptions durables à des entreprises qui poursuivent des objectifs durables. BMO a commencé à accorder des prêts pour la durabilité en 2019. En collaboration avec d’autres prêteurs lorsqu’il s’agit d’un prêt consortial, BMO offre du financement aux entreprises admissibles à taux d’intérêt modulable en fonction du rendement sur le plan environnemental ou social.
« Ces clients bénéficient d’un taux d’intérêt légèrement inférieur s’ils respectent des objectifs convenus au chapitre de la durabilité selon un échéancier précis, explique M. Uhren. Sur un prêt important, une réduction de taux peut générer des économies appréciables. »
Auprès de sa clientèle, BMO tente de cerner efficacement les impératifs commerciaux de chaque entreprise, mais elle négocie aussi une structure cohérente pour un observateur externe.
Lorsque nous proposons des produits en lien avec le climat ou le développement durable, ils sont assortis d’objectifs mesurables significatifs, tels que ceux de la stratégie de l’OMI pour la décarbonation de l’industrie du transport maritime.
En plus d’aider ses clients à atteindre la carboneutralité, BMO a mis à profit son vaste réseau de ressources et a profité de son congrès Climate Solutions Conference qui s’est tenu le 24 avril, à San Francisco, pour mettre en relation des gens d’affaires ou des investisseurs susceptibles de bénéficier mutuellement de leurs produits et services respectifs pour favoriser l’atteinte des objectifs de décarbonation.
« Depuis peu, nous proposons une formation à plus de 2000 de nos banquiers commerciaux afin de les conscientiser à l’égard des enjeux auxquels nos clients sont confrontés relativement aux impacts du changement climatique, et des possibilités devant ces défis, notamment en misant sur des produits novateurs comme les prêts pour le développement durable », conclut M. Torrance.