CSL célèbre une réalisation majeure dans le cadre de son initiative sur les biocarburants dans les Grands Lacs, avec 75 000 heures d'opération au biocarburant B100 sur une période de quatre ans. Cela équivaut à remplacer 55 000 tonnes métriques de carburant fossile par du biodiesel, évitant ainsi 156 000 tonnes métriques d'émissions de CO2.
« En 2023, notre flotte de biocarburants a établi un nouveau record en utilisant 16 400 tonnes métriques de biodiesel B100 en une seule saison, ce qui représente notre consommation la plus élevée à ce jour. Cela se traduit par une réduction de 80 à 90 % des émissions de gaz à effet de serre (GES), ce qui permet d'éviter 50 000 tonnes métriques de CO2 pour l'ensemble de notre flotte des Grands Lacs », a déclaré Louis Martel, président-directeur général de CSL.
CSL a commencé à utiliser des biocarburants en 2019, d’abord par un mélange B50 puis en passant au B80. En 2020, deux navires fonctionnaient au B100, un biodiesel pur fabriqué à partir de déchets végétaux non alimentaires. Depuis 2021, huit navires de CSL fonctionnent régulièrement avec du B100 pendant cinq à huit mois par an, ce qui démontre l'efficacité du biocarburant pour réduire les GES et respecter les limites réglementaires en matière d'émissions de SOx et de NOx.
CSL prévoit d'étendre son programme de biocarburants à huit navires en 2024 et plaide en faveur d'un soutien gouvernemental pour garantir son accessibilité financière, exhortant l'industrie à adopter des pratiques durables dans le transport maritime.
Recueillies depuis les premières étapes de l'initiative en 2019, les données de CSL sur les biocarburants ont été utilisées par l'Organisation maritime internationale (OMI), les sociétés de classification, le Conseil international des moteurs à combustion (ICCI) et les fabricants d'équipement d'origine (OEM) pour faire progresser l'utilisation des biocarburants dans le transport maritime.