Deux nouvelles initiatives soutenues par le Fonds des corridors de navigation verte de Transports Canada, en partenariat avec des participants de l’Alliance verte et d'autres partenaires, vont réduire de manière significative les émissions du transport maritime sur les Grands Lacs.
Le terminal de biocarburants marins de Port Colborne est une collaboration de 33 millions de dollars entre l’Administration portuaire Hamilton-Oshawa (HOPA Ports), Canada Steamship Lines – tous deux participants de l’Alliance verte – et Canada Clean Fuels. Situé sur le lac Érié dans la région de Niagara, en Ontario, ce site de 4,8 hectares (12 acres) distribuera jusqu’à 70 millions de litres (près de 185 millions de gallons) de biodiesel par an – suffisamment pour alimenter plus de 100 navires chaque année.
« La position stratégique de Port Colborne permet un service presque toute l’année, ce qui constitue un avantage unique sur les Grands Lacs », déclare Ian Hamilton, président-directeur général de HOPA Ports, à propos de l’emplacement situé à l’extrémité sud du canal Welland.
Soutenu par un financement d’Ottawa de 13,8 millions de dollars dans le cadre du programme des corridors fédéraux, le terminal devrait réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 144 000 tonnes métriques d’ici 2030, ce qui équivaut à retirer 33 589 véhicules de la circulation pendant un an. La réduction totale des GES est estimée à 2,8 millions de tonnes sur la durée de vie du terminal.
Le Port de Hamilton est le site du deuxième projet, qui implique Sterling Fuels, également un participant de l’Alliance verte, dans la modification et le renforcement de son infrastructure existante de biocarburants. Cette initiative de 4 millions de dollars – financée à moitié par le programme des corridors fédéraux – ajoutera de nouveaux réservoirs, pompes et conduites pour répondre à la demande croissante de biocarburants.
« Avec ces nouvelles installations de biocarburants, nous rendons le transport maritime encore plus propre et établissons de nouvelles normes pour une navigation durable sur les Grands Lacs », ajoute Ian Hamilton.