Un groupe de chercheurs de l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB) et de l’Institut canadien des rivières a mené à bien une étude de trois ans sur le port de Saint John, étude dont les résultats se sont avérés très positifs.
Cette étude a essentiellement été réalisée en vue de mettre au point un processus de surveillance environnementale à long terme de l’ensemble du port, et de recueillir des données utiles aux fins d’établissement d’une base de référence pour comparaison future.
Ce processus et cette base de référence sont des outils qui permettront aux intervenants d’assurer la santé et la protection de toutes les espèces qui vivent dans les eaux portuaires, et constitueront une référence pour d’autres ports du Canada et du monde entier. Grâce à cette base de données, il sera possible de s’assurer que tous les ports sont gérés dans le respect des normes environnementales les plus élevées.
Bien que le port soit un site industriel depuis plus de deux siècles, l’étude conclut que ses eaux demeurent une aire de croissance pour une vaste gamme de poissons. Les chercheurs ont relevé 26 espèces de poissons, dont cinq qui n’avaient jamais été répertoriées!
En collaboration avec Port Saint John, les chercheurs ont procédé à un échantillonnage (avec remise à l’eau), dans les secteurs dragués et non dragués du port, processus dans le cadre duquel ils ont comptabilisé le nombre d’espèces et la quantité de poissons capturés dans chaque échantillon.
L’équipe de recherche de l’UNB peaufine actuellement ses recommandations de surveillance à long terme pour l’évaluation des effets des facteurs de stress environnemental actuels et futurs.