Quatre participants de l’Alliance verte (Neptune Bulk Terminals, Seaspan ULC, Saam Smit Vancouver et l’Administration portuaire de Vancouver-Fraser) figurent parmi les 54 organisations de l’industrie maritime qui participent à une étude volontaire, la première du genre, à se concentrer sur la relation entre une vitesse plus lente des navires, les niveaux de bruit sous-marins et les impacts sur les épaulards résidents du Sud.
Entre le 7 août et le 6 octobre 2017, la vitesse des navires participants sera réduite à 11 noeuds dans les eaux du détroit de Haro, lorsque cela sera possible et sécuritaire. Le détroit de Haro est situé entre la péninsule de Saanich et l’île de San Juan, dans la région de Vancouver, et constitue une importante zone d’alimentation estivale pour la population d’épaulards résidents du Sud en voie de disparition. Environ 900 navires de haute mer emprunteront le détroit d’Haro pendant la période d’étude. Des hydrophones mesureront le bruit sous-marin ambiant et celui émis par les navires, ainsi que la présence de baleines. Un suivi automatisé des navires colligera leur vitesse.
L’étude est coordonnée par le Programme d’amélioration de l’habitat et de l’observation des cétacés (ECHO), en plus d’un comité composé de : B.C. Coast Pilots, BC Ferries, Chamber of Shipping of British Columbia, Cruise Line International Association North West and Canada, Hapag-Lloyd, Holland America, la Fédération maritime du Canada, l’Administration de pilotage du Pacifique, l’Administration portuaire de Vancouver Fraser, Washington State Ferries et Transports Canada.
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Crédit photo : Administration portuaire de Vancouver-Fraser