L’Organisation maritime internationale (OMI) signale que la flotte mondiale s’est adaptée sans problème à la nouvelle limite de 0,5 % de teneur en soufre du fioul marin, ce qui a permis de réduire considérablement la pollution atmosphérique liée à ce mode de transport.
En vertu de la réglementation dite « OMI 2020 », la limite de la teneur en soufre a été ramenée à 0,5 % (contre 3,5 % auparavant) à compter du 1er janvier 2020 afin de réduire de 70 % les émissions totales d’oxyde de soufre des navires.
Un an plus tard, l’OMI indique que la transition s’est faite « sans heurts » et souligne les préparatifs effectués par toutes les parties prenantes avant l’entrée en vigueur de la nouvelle règle. Jusqu’en 2020, seuls 55 cas d’indisponibilité de carburant conforme à 0,5 % ont été signalés au système mondial intégré d’information sur les transports maritimes (GISIS) de l’OMI.
« Étant donné que plus de 60 000 navires ont sillonné les océans du monde entier l’année dernière, il s’agit d’un pourcentage remarquablement faible de navires ayant eu des difficultés à obtenir du carburant conforme », a fait remarquer Roel Hoenders, chef de la division Pollution atmosphérique et efficacité énergétique de l’OMI.
Si la plupart des navires se sont conformé en utilisant du fioul à très faible teneur en soufre ou du gazole marin, certains sont passés au gaz naturel liquéfié ou aux biocarburants. D’autres ont utilisé des systèmes d’épuration des gaz d’échappement. À la fin de l’année dernière, environ 3 100 de ces systèmes d’épuration étaient enregistrés auprès de l’OMI en tant que méthode équivalente approuvée.
Pour plus d’informations sur l’utilisation de carburants plus propres et ses avantages environnementaux, consultez le site https://www.imo.org/en/MediaCentre/HotTopics/Pages/Sulphur-2020.aspx.
Image tirée du site Web de OMI