Cleveland, Ohio, 6 juin 2019 – L’Alliance verte, le principal programme de certification environnementale pour l’Amérique du Nord, a dévoilé les résultats environnementaux de ses participants pour l’année 2018, dans le cadre de son colloque GreenTech plus tôt ce matin.
« Je suis satisfait de constater que nous maintenons le cap tout en continuant d’élargir notre portée en matière d’enjeux environnementaux et malgré des critères plus exigeants pour nos indicateurs existants », a soutenu le directeur général de l’Alliance verte, David Bolduc, devant les délégués de GreenTech 2019, à Cleveland.
Le programme compte maintenant 133 participants – une augmentation de 12% par rapport à la même période l’an dernier. Ces armateurs, administrations portuaires, corporations de la Voie maritime, opérateurs de terminaux et de chantiers maritimes s’engagent volontairement à mesurer leur performance environnementale chaque année. Ils notent leurs efforts sur une échelle de 1 à 5, en fonction de critères précis spécifiques à chacun des 12 indicateurs de rendement. Ces indicateurs traitent notamment des émissions de gaz à effet de serre, d’harmonisation des usages, de gestion des déchets et des matières résiduelles ainsi que d’autres enjeux environnementaux prioritaires.
Un total de 144 rapports ont été reçus pour 2018, certains participants soumettant plus d’un rapport pour leurs activités ou emplacements distincts. Cette hausse de 17 % par rapport à l’année d’évaluation précédente indique que les participants intègrent des pans additionnels de leurs opérations au sein du programme, ce qui est un développement appréciable.
La moyenne globale pour 2018 a connu une légère baisse de 3,1 à 2,9, ce qui n’était pas inattendu compte tenu de l’afflux de nouveaux participants, de l’ajout de nouveaux indicateurs et de critères plus stricts. Les résultats 2018 incluent le plus grand groupe de nouveaux participants s’évaluant pour la première fois depuis la création du programme, en 2007.
Les nouveaux participants atteignent généralement des niveaux moins élevés dans un premier temps. Un certain temps est nécessaire pour se familiariser avec les critères variés des divers indicateurs, déterminer leur statut actuel, puis mettre en place les ressources, systèmes et technologies nécessaires pour atteindre leurs cibles d’amélioration.
Les administrations portuaires et armateurs opérant en eau salée devaient également évaluer leur performance pour les nouveaux indicateurs de rendement sur le bruit sous-marin. L’Alliance verte est une des premières initiatives volontaires au monde à prendre des mesures tangibles pour une meilleure compréhension, réduction et atténuation des impacts du bruit sous-marin sur les mammifères marins et son expertise est largement convoitée.
Même avec un membership grandissant, 82% des participants ont atteint une moyenne de niveau 2 ou supérieur en 2018, démontrant un progrès collectif de 77 niveaux améliorés. Ces améliorations ont été réalisées malgré des exigences plus strictes pour certains indicateurs, afin d’assurer que les critères du programme environnemental demeurent suffisamment ambitieux par rapport aux réglementations en vigueur ou à venir et la disponibilité des nouvelles technologies sur le marché.
Tous les participants acceptent de faire vérifier leurs résultats tous les deux ans par un vérificateur externe indépendant accrédité par l’Alliance verte. Ils consentent également à voir leurs résultats individuels publiés sur le site web de l’Alliance verte.
L’Alliance verte, plus verte!
Depuis 2104, l’Alliance verte compense les émissions de carbone de son colloque annuel, GreenTech. L’an dernier, l’Alliance verte a décidé de pousser un cran plus loin cet engagement environnemental… Avec l’aide de Planetair, l’Alliance verte a calculé et compensé les émissions de gaz à effet de serre générées en 2018 par les déplacements de ses employés – pour se rendre au travail ou lors de voyages d’affaires – ainsi que la consommation d’énergie des locaux qu’elle occupe. L’Alliance verte a ainsi acheté des crédits carbone équivalent à son empreinte pour l’année dernière, soit l’équivalent de 33 tonnes de CO2.