Dans le cadre de son Programme de corridors maritimes verts, le gouvernement du Canada a annoncé un investissement pouvant atteindre 30 millions de dollars dans deux ports de la province de Québec. Ce financement bénéficiera à plusieurs participants de l'Alliance verte en aidant à réduire les émissions dans le corridor qui s'étend de Thunder Bay, en Ontario, jusqu’à St. John’s, à Terre-Neuve-et-Labrador.
Le Programme de corridors maritimes verts est un élément clé de la stratégie du Canada pour décarboner l'industrie maritime, en collaboration avec les parties prenantes de l'industrie, les partenaires des Premières Nations, les organisations environnementales et Transports Canada. Ces projets visent à améliorer la durabilité de la chaîne d'approvisionnement, améliorer la qualité de l'air et de l'eau, renforcer la résilience climatique et soutenir la création d'emplois dans une économie à faible émission de carbone.
Au port de Québec, jusqu'à 22,5 millions de dollars seront consacrés à un important projet d'électrification des quais. Cette électrification permettra d'alimenter en énergie propre les navires de croisière à quai. Le projet comprend également l'électrification des quais pour les navires de charge en collaboration avec Fednav.
Deux autres projets sont destinés au port de Montréal. Un montant pouvant atteindre 3,05 millions de dollars sera dédié au développement d’un système d’alimentation à quai pour les navires opérant au terminal Viterra, où Canada Steamship Lines livre des céréales provenant des Grands Lacs. Les navires pourront utiliser le système d’alimentation à quai lorsqu’ils sont amarrés.
Le second projet consiste à investir près de 4,5 millions de dollars pour développer un système d’alimentation à quai pour les navires opérant au terminal Bickerdike, qui accueille les navires d’Oceanex faisant la navette entre les ports de Montréal et de St. John’s.
Le financement du programme élimine les obstacles à l'adoption de technologies à faibles émissions, encourage les partenariats pour la réduction des gaz à effet de serre et renforce les capacités des armateurs canadiens à intégrer les technologies et carburants de nouvelle génération.