L'Administration portuaire de Montréal (APM)a apporté la touche finale à son grand projet d'optimisation de la capacité ferroviaire. Échelonné sur trois ans et représentant un investissement total de 62,4 M$, ce projet représente une augmentation significative de la capacité ferroviaire du Port de Montréal, ce qui améliorera la fluidité et la chaîne logistique.
Le projet inclut six kilomètres de voies supplémentaires et six aiguillages pour desservir les 14 terminaux du port. La route portuaire ainsi que ses infrastructures connexes (telles que les lignes d'eau, d'électricité et de télécommunication) ont été déplacées. Le projet impliquait également la construction de plus d'un kilomètre de nouveaux murs de soutènement.
« Grâce à ces améliorations significatives, nous pouvons non seulement augmenter notre efficacité, mais également contribuer de manière substantielle à l'économie locale et régionale », déclare Julie Gascon, présidente-directrice générale de l'APM.
Plusieurs mesures ont été identifiées pour minimiser l’empreinte environnementale du projet. Le port a notamment mené des recherches sur le bruit, la poussière, la circulation et l’impact sur la flore et la faune avant le début du projet. L’équipe a également pris en compte l'utilisation de terres excavées comme remblai, la construction de la nouvelle route portuaire avec des matériaux de pavage recyclés et l'installation de traverses de chemin de fer composites en plastique recyclé.
Des financements des gouvernements du Canada et du Québec de 18,4 millions de dollars et 18,3 millions de dollars respectivement ont permis d'effectuer des mises à niveau majeures des infrastructures. Les améliorations devraient optimiser la capacité du port à déplacer 2 500 km de wagons par an. Environ 45 % du fret du port est transporté par chemin de fer à raison de 60 à 80 trains par semaine.