Québec, 19 juillet 2017 – La Société des traversiers du Québec (STQ), par l’entremise de la traverse Matane─Baie-Comeau─Godbout, est heureuse de collaborer au projet de collecte de données d’observation de baleines du Réseau d’observation de mammifères marins (ROMM). Des membres de l’équipage du NM F.-A.-Gauthier ont reçu une formation sur l’identification des baleines et la collecte de données, de la part d’experts du ROMM, lors d’une traversée entre Matane et Godbout. En plus du travail d’observation à bord du traversier, un protocole a été développé spécifiquement pour les employés de la gare fluviale de Godbout, qui voient régulièrement des mammifères marins dans le cadre de leurs fonctions.
« À titre de capitaines du traversier F.-A.-Gauthier, mes deux autres collègues capitaines et moi sommes fin prêts pour observer les mammifères marins dans l’estuaire du Saint-Laurent, lors de nos traversées entre Matane et Baie-Comeau et entre Matane et Godbout. » affirme monsieur Léonard Michaud, capitaine. « Nous sommes fiers de contribuer à améliorer les connaissances et d’aider la prise de décisions en matière de gestion des ressources et de la conservation de la biodiversité au sein du merveilleux écosystème du Saint-Laurent. » ajoute capitaine Michaud.
« La collaboration de la traverse Matane─Baie-Comeau─Godbout de la STQ est un apport fabuleux au projet! », souligne Esther Blier, directrice générale du ROMM. « Ce projet prend de l’ampleur depuis le premier protocole d’entente intervenu avec le Groupe Desgagnés en mai 2015. Depuis, le Groupe CSL a emboité le pas avec son navire Salarium, suivi de l’Alliance verte qui s’est engagée à faciliter le maillage avec les armateurs et à élaborer les outils permettant d’exporter le modèle à d’autres régions nord-américaines. » ajoute madame Blier.
L’Alliance Verte, dont la STQ est un des membres fondateurs, contribue au projet en aidant à développer un programme de formation et de collecte de données adapté à différentes catégories d’armateurs qui vivent chacun une réalité bien distincte. « La beauté de ce projet de collaboration entre le milieu de la conservation et l’industrie maritime est de pouvoir offrir les bons guides, spécifiques à chacun des équipages et adaptés aux différents environnements, pour maximiser les observations et les données recueillies. » explique la directrice du programme de l’Alliance verte, Véronique Nolet.
Les quelques 700 données collectées à ce jour sont diffusées publiquement sur le site de l’Observatoire global du Saint-Laurent au www.ogsl.ca. Ce projet est rendu possible grâce à un financement du Programme d’intendance de l’habitat des espèces en péril du gouvernement du Canada.