Selon le troisième inventaire des émissions publié la semaine dernière par l’Administration portuaire de Vancouver Fraser, le port a considérablement réduit ses émissions polluantes entre 2010 et 2015.
Un renforcement de la réglementation et des investissements technologiques expliquent ces réductions pour les secteurs clé du transport, et ce, malgré une hausse des marchandises manutentionnées. Les émissions liées au transport maritime ont diminué de 36% au cours de la période de cinq ans, tandis que les émissions liées au transport routier ont diminué de 31% et que les émissions provenant des équipements non routiers ont chuté de 26%.
Réalisé pour chaque période de cinq ans, l’inventaire a impliqué deux années de collecte de données, d’analyse et de modélisation. L’information servira à prévoir et, si possible, à réduire les émissions futures.
Les émissions atmosphériques ont augmenté de 14% en ce qui concerne les activités administratives, mais comme l’électricité ne représente que 5% des sources d’énergie du port, il existe de nombreuses possibilités d’alternatives énergétiques plus propres.
L’abandon graduel de l’utilisation des carburants fossiles constituera un défi majeur pour le port qui est confronté à des émissions globales plus élevées en raison de l’accroissement du volume des échanges, bien que les émissions de gaz à effet de serre par tonne de cargaison ont été réduites.