La Commission du Port de Seattle a approuvé un contrat qui lui permet de réduire ses émissions de carbone de 50 %, un objectif qui était préalablement fixé à 2030 et qui sera donc atteint près d’une décennie plus tôt.
Ce jalon important résulte de l’autorisation d’un contrat d’approvisionnement de 10 ans avec U.S. Gain for renewable natural gas (RNG), une alternative au gaz naturel à faible teneur en carbone produite le plus souvent à partir de déchets d’enfouissement. Le RNG ne produit pas de nouvelles émissions de carbone car il remplace les combustibles fossiles et recycle le carbone existant.
Le contrat de 23 millions de dollars permettra au port d’acheter suffisamment de carburant pour chauffer 55 % du terminal de l’aéroport international de Seattle-Tacoma (SEA) et d’alimenter 100 % de sa flotte d’autobus, dans l’objectif de réduire les émissions de carbone de 50 % à l’échelle du port. SEA sera le premier aéroport des États-Unis à utiliser le RNG pour le chauffage. La livraison de carburant est prévue débuter le 1er octobre 2020.
Le gaz naturel représente 75 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre liées au réchauffement climatique du Port de Seattle. Le contrat de RNG se traduira par la réduction d’environ 11 000 tonnes d’émissions que le port produit directement à partir de ses propres opérations et de l’énergie qu’il achète. Cette réduction équivaut à chauffer 4 000 logements à Seattle ou à retirer 2 400 véhicules des routes chaque année du contrat.