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Q&R avec Brittney, directrice de programme

19 avril 2022

Brittney Blokker s’est jointe à l’équipe de l’Alliance verte en tant que directrice de programme en septembre 2021. Elle est l’une des deux membres de l’équipe basées à Seattle, Washington. Avant de rejoindre l’Alliance verte, elle a travaillé chez Holland America Group en tant que responsable du programme d’enquêtes maritimes, responsable des analyses d’incidents et des efforts d’amélioration continue. Elle est titulaire d’un baccalauréat en ingénierie avec une mineure en architecture et urbanisme du collège Smith.

Son rôle au sein de l’Alliance verte est principalement axé sur l’élaboration et la révision des exigences du programme de certification environnementale, notamment en ce qui concerne les armateurs, mais également de fournir un soutien et un appui aux participants de l’Alliance verte à travers les États-Unis. Elle coordonne également le Comité consultatif des Grands Lacs.

Q : Qu’est-ce qui t’a amené à travailler dans l’industrie maritime, et plus particulièrement dans son développement durable ?

R : Je suis tombée dans ce secteur, et j’en suis très heureuse ! Au cours de mes études, le domaine de l’environnement était particulièrement important pour moi, et la décision de poursuivre professionnellement dans cette voie après l’obtention de mon diplôme a été facile à prendre. Il ne fait aucun doute que mes études d’ingénierie et d’architecture ont enrichi mon travail dans ce domaine. J’utilise les compétences acquises dans le cadre de mes cours d’ingénierie pour adopter des approches à la fois techniques et créatives de la résolution de problème, et les compétences acquises dans le cadre de mes cours d’architecture pour prendre en compte la manière dont les gens peuvent interagir avec les solutions proposées, de la même manière que je prendrais en compte la façon dont les gens interagissent avec un espace physique que j’ai conçu. Après avoir passé du temps sur la côte Est et dans le Midwest, je suis rentrée à Seattle et j’ai commencé à chercher un emploi qui aurait un impact positif sur l’environnement. Par hasard, j’ai trouvé un emploi dans une compagnie de croisières, où j’ai appris à connaître le sens de la communauté de l’industrie maritime, sa portée locale et mondiale et sa capacité à poursuivre le développement durable.

Q : Comment penses-tu que ton expérience du secteur des croisières peut profiter à ton rôle au sein de l’Alliance verte ?

R : Cette expérience a été essentielle ! Sur le plan fondamental, mes collègues du Holland America Group m’ont appris énormément de choses sur les opérations des navires, en particulier sur les divers systèmes techniques à bord, et j’ai consolidé une grande partie de ces connaissances en visitant plusieurs navires. Chez Holland America, j’ai travaillé spécifiquement sur les enquêtes maritimes, ce qui est étonnamment similaire à la mission de l’Alliance verte. Tous deux visent l’amélioration continue, fonctionnent avec des équipes polyvalentes et trouvent des solutions innovantes à des problèmes immédiats. Toutes les connaissances et compétences que j’ai acquises dans le secteur des croisières m’aident certainement à mener des groupes de travail pour mettre à jour les exigences du programme. Sur le plan plus personnel, j’ai trouvé chez Holland America Group plusieurs mentors stimulants qui m’ont aidé à acquérir la confiance nécessaire pour réussir dans l’industrie maritime, ce qui me sera très précieux tout au long de ma carrière. Je sais que mon expérience au sein d’une compagnie de croisières m’est utile pour fournir un bon soutien à nos armateurs participants qui s’efforcent d’améliorer continuellement l’environnement dans leurs opérations.

Q : L’Alliance verte est sur le point d’achever le 14e cycle de son processus de certification des participants, qui se trouve être ton premier en tant que directrice de programme. Quelle est ton impression sur ce processus et sur le travail des parties concernées, ayant un regard neuf sur la question ?

R : J’ai surtout été impressionné par le dévouement de nos membres participants à l’excellence environnementale. Ils ne se contentent pas d’obtenir la certification chaque année. Ils mettent activement en œuvre les exigences du programme au sein de leurs opérations afin d’apporter des améliorations significatives. Je savais en arrivant à l’Alliance verte que les participants seraient engagés dans le programme puisqu’il est volontaire, mais il y a tellement plus d’engagement et de camaraderie au sein de ce réseau que je ne l’avais imaginé! Il est inspirant de voir des participants en aider activement d’autres, souvent malgré les grandes distances et même les frontières, pour améliorer la performance environnementale de chacun. Bien sûr, je m’en voudrais de ne pas mentionner le travail considérable qui se fait dans les coulisses de l’Alliance verte pour assurer le bon déroulement du processus de certification. L’équipe fait preuve d’un sens de l’organisation remarquable pour gérer les dizaines de réunions et contrôler le grand nombre de documents, tout en donnant la priorité à un soutien de qualité aux participants tout au long de leur évaluation.

Q : Quatre mois après avoir commencé à travailler ici, tu as été chargé d’organiser le tout premier forum de l’Alliance verte portant sur les traversiers. Peux-tu nous en dire plus sur le but de ce groupe de travail, ainsi que sur les défis envisagés ?

A : Le Forum sur les traversiers vise principalement à animer une table ronde informelle pour les participants qui exploitent des traversiers afin de créer un réseau, de partager les leçons apprises et de discuter des questions actuelles propres au secteur. L’Alliance verte accorde la priorité au soutien de notre communauté maritime, et il s’agit d’une autre initiative visant à créer une ressource pour une partie spécifique de nos membres ! Comme pour l’ensemble des activités de consultation de l’Alliance verte, les opérateurs de traversiers participent activement à l’établissement de l’ordre du jour. Nous en sommes encore aux premiers stades et nous continuons d’élaborer les meilleures façons de rendre cette nouvelle ressource bénéfique. Nous avons tenu notre première réunion le 14 avril et nos opérateurs de traversiers sont très intéressés et enthousiastes. Ce sera un défi d’accommoder tous les opérateurs, avec une telle diversité de taille et d’emplacement, et de rendre chaque session pertinente pour tous ceux qui y participent. Cependant, je sais que nous pouvons relever ce défi, car l’Alliance verte a déjà su prouver à quel point son programme est adaptable et comment il réussit à tenir compte de telles différences dans les opérations et à inclure tous les membres de l’industrie.

Q : Tu t’es jointe à l’équipe de l’Alliance verte en plein milieu de la pandémie, alors que beaucoup d’entre nous ont dû travailler depuis leur domicile… Qu’est-ce qui t’a aidé à t’installer dans ton nouveau rôle malgré les circonstances inhabituelles pour commencer un travail ? Et qu’attends-tu avec impatience ?

R : Même sans pandémie, je devrai toujours effectuer une partie de mon travail virtuellement pour surmonter les distances géographiques. Cinq de mes collègues sont basés dans l’Est du Canada, qui a au moins trois heures d’avance sur l’heure de Seattle, et nos membres sont répartis dans toute l’Amérique du Nord. Sachant cela avant de commencer mon nouveau rôle, il m’a été plus facile de m’engager à développer de nouvelles stratégies pour réussir dans ce contexte de travail. Cela dit, c’est toujours un défi. Cependant, je n’ai jamais intégré une nouvelle équipe qui fonctionnait déjà si bien, et mes collègues m’ont été d’une aide précieuse lors de mon intégration. Chacun d’entre eux m’a soutenu, a fait preuve de souplesse et de patience alors que je commençais à me familiariser avec les choses.  Ils ont également partagé leurs propres conseils indispensables sur le travail à distance. J’ai particulièrement apprécié les réunions informelles qui m’ont permis d’apprendre à connaître tout le monde sur une base plus personnelle, ce qui, à mon avis, est essentiel à la réussite d’une équipe. Il n’est donc pas surprenant que j’aie hâte de rencontrer toute l’équipe en personne à GreenTech en juin prochain !

Q : Comme tu n’as pas encore eu l’occasion de rendre visite aux participants en personne, lequel aimerais-tu visiter en premier ?

R : J’aimerais rendre visite à tous les participants ! J’ai aimé apprendre à connaître nos membres en ligne, mais rien ne peut remplacer une rencontre en personne. Je sais que chaque visite sera une occasion d’apprentissage unique pour moi. Je suppose que si je devais choisir, je placerais Washington State Ferries en tête de liste. Je suis originaire de Seattle et j’ai passé toute ma vie à utiliser cet incroyable système de traversiers pour traverser Puget Sound et visiter les îles San Juan. Après avoir passé tant d’années en tant que passager, ce serait spécial de pouvoir jeter un coup d’œil dans les coulisses de leurs navires, de leurs terminaux et de leurs opérations de maintenance.