Chicago, le 25 mai 2011 – L’année 2010 aura été marquée par un élargissement du mandat de l’Alliance verte et une progression constante des résultats de ses membres participants.
C’est dans le cadre de la cérémonie de certification du 4e Colloque environnemental sur les technologies vertes pour le transport maritime Green Tech 2011, à Chicago, que l’Alliance verte a rendu publics les résultats individuels de ses participants pour 2010. Au cours de cette cérémonie, une cinquantaine de membres ont reçu leur certification attestant de leur adhésion au programme environnemental de l’Alliance verte et de leur engagement à une amélioration continue.
L’année 2010-2011 en a été une d’expansion pour l’Alliance verte, qui a étendu ses activités aux deux extrémités du continent nord-américain avec de nouveaux participants sur la côte Est et la côte Ouest. Le succès du programme a convaincu les membres du conseil d’administration de ne plus restreindre son application à la zone Saint-Laurent – Grands Lacs, mais d’étendre les possibilités d’adhésion à toute compagnie ayant des activités de transport maritime au Canada ou aux États-Unis. En quelques mois à peine, 12 nouveaux participants se sont ainsi joints à l’Alliance verte, portant le nombre de participants à 53.
À ce jour, l’Alliance verte compte un total de 120 membres, toutes catégories confondues. «L’Alliance verte a réussi une véritable percée sur la côte Ouest avec 5 nouveaux participants, constate le directeur général, David Bolduc. Cet élargissement de notre zone géographique permet d’ajouter crédibilité et notoriété à notre programme et stimule toute l’industrie à réduire son empreinte environnementale.»
Résultats 2010 : moyenne globale toujours à la hausse
Les participants de l’Alliance verte continuent de s’élever au dessus des normes imposées par la réglementation. La progression de la moyenne globale amorcée en 2009 s’est poursuivie en 2010 : de 2,0 en 2008, elle est passée à 2,9 en 2010. Ces performances se situent sur une échelle de 1 à 5, 1 représentant le respect de la réglementation en vigueur.
«La progression de la moyenne globale amorcée en 2009 se poursuit et les résultats des participants ont progressé pour la presque totalité des enjeux ciblés par le programme», affirme l’un des trois co-présidents de l’Alliance verte, M. Collister Johnson, aussi président de la Saint Lawrence Seaway Development Corporation. «Cette troisième année d’évaluation permet de constater l’efficacité du programme environnemental pour inciter une large portion de l’industrie maritime à mettre en œuvre des actions concrètes de protection de l’environnement», ajoute-t-il. Ces chiffres n’incluent pas les nouveaux participants, dont les résultats seront tenus en compte l’an prochain afin de mesurer les progrès réels entre 2010 et 2011.
L’Alliance verte ne s’est pas seulement étendue en terme géographique, elle touche aussi plus d’intervenants puisque les armateurs internationaux, notamment TBS International/Roymar Ship Management Inc. à New York, ainsi que les chantiers maritimes, sont maintenant inclus dans le programme. Seaspan Marine Corporation, sur la côte Ouest, est le premier participant à inclure ses chantiers de Victoria et Vancouver dans son évaluation. «L’expansion du membership, tant au niveau des participants, des partenaires que des supporteurs, témoigne de la crédibilité et de la pertinence de l’Alliance verte», soutient le président du conseil d’administration de l’Alliance verte, Ray Johnston. «Cela démontre l’intérêt et l’importance pour l’industrie de développer un programme environnemental binational, d’un océan à l’autre, encore plus fort, pour poursuivre sur la route du développement durable.»
Des impacts concrets et mesurables
Bien que l’Alliance verte soit une initiative volontaire, les participants acceptent de se soumettre tous les deux ans à un processus rigoureux de vérification externe pour valider et renforcer la crédibilité des résultats obtenus dans le cadre du programme environnemental.
Au delà de ces évaluations, qui donnent un portrait clair et précis de la performance des participants, on dénote aussi des exemples concrets de pratiques plus vertes: 23 ports, terminaux et chantiers maritimes limitent la marche au ralenti des véhicules; 27 participants ont complété des inventaires d’émissions et 10 autres ont adopté un plan de performance énergétique ou sont en mesure de démontrer une réduction de l’intensité de leurs émissions de gaz à effet de serre.