Des relations solides se tissent entre les membres de l'Alliance verte

Comme Cupidon, l’Alliance verte facilite la synergie et provoque les rencontres!

À l’occasion de la Saint-Valentin, l’Alliance verte vous présente pour une deuxième année consécutive quelques « matchs » réalisés entre des membres du programme qui ont mené à des initiatives et projets innovants. Le réseau de l’Alliance verte regroupe plus de 450 membres autour d’un même but et présente donc plusieurs opportunités de collaboration pour le développement durable de l’industrie maritime.

Voici donc quelques ‘histoires d’amour’ entre des participants, des supporteurs et des partenaires, qui travaillent bras dessus, bras dessous pour une amélioration de la performance environnementale de l’industrie.

SAAM Towage, Neptune Terminals et Robert Allan Ltd. attendent des remorqueurs électriques jumeaux

SAAM Towage et Neptune Terminals ont signé un accord avec Teck Resources Limited pour le déploiement des deux premiers remorqueurs électriques en marché libre du Canada dans le Port de Vancouver l'année prochaine.

Ces nouveaux remorqueurs sont conçus par Robert Allan Ltd, un cabinet d'architectes navals et d'ingénieurs maritimes basé à Vancouver qui a rejoint l’Alliance verte comme partenaire en novembre 2022. Les remorqueurs ElectRA 2300SX seront alimenté par deux systèmes distincts de stockage d'énergie par batteries Li-ion, et verront leurs batteries rechargées par le réseau hydroélectrique de la Colombie-Britannique.

Ensemble, les deux remorqueurs de 23 mètres (près de 75 pieds) permettront de réduire les gaz à effet de serre de 2 400 tonnes par an lorsqu'ils seront utilisés à pleine capacité.

Le Port et l’Aquarium de Seattle : des amoureux des forêts de Varech

Le Port de Seattle (participant de l’Alliance verte) collabore avec l'Aquarium de Seattle, un supporteur de l'Alliance verte, pour étudier et cartographier la présence de forêts de varech le long du front de mer urbain d'Elliott Bay.

Situées dans la baie d'Elliott ainsi que sur les voies navigables Ouest et Est du front de mer de Seattle, ces grandes algues marines jouent un rôle essentiel dans l'écosystème de la mer des Salish. Les lits de varech fournissent de la nourriture, un habitat et un refuge à de nombreuses espèces de poissons, d'oiseaux et de mammifères marins. De plus, le varech absorbe le carbone de l'atmosphère, ce qui réduit les impacts de l'acidification des océans.

L'étude vise à mieux comprendre les conditions dans lesquelles les laminaires existent dans les zones urbaines afin de mieux informer les efforts de conservation et de restauration qui sont déployés dans tout le bassin de Puget Sound.

Le port fournit l'accès à la zone identifiée pour l'étude. Le personnel de l'Aquarium de Seattle utilisera les dernières technologies de recherche, notamment un véhicule télécommandé (ROV) et l'intelligence artificielle, pour recueillir des données et en tirer les résultats.

Stratégies Saint-Laurent et le Port de Québec travaillent main dans la main pour nettoyer des berges du Saint-Laurent

C’est dans le cadre du Défi Saint-Laurent et de l’Opération Saint-Laurent de Stratégies Saint-Laurent (SSL), un supporteur de l’Alliance verte, qu’une vingtaine d’employés du Port de Québec (participant de l’Alliance verte) se sont activés à nettoyer les berges de son territoire portuaire.

S’étant déroulée en marge de la Journée mondiale du nettoyage du 17 septembre 2022, cette initiative pilotée par SSL visait diminuer l’empreinte des déchets plastiques dans le fleuve, déchets qui ont un impact sur la qualité de l’eau et l’écosystème du Saint-Laurent.

Accompagnés de deux employés de l’Alliance verte, les employés du Port de Québec, de SSL et du Monastère des Augustines à Québec ont procédé au nettoyage des berges de l’Anse Brown. Au total, ils ont retiré 387 kilogrammes (853 lbs) de déchets des berges et boisés avoisinants!

De l’amour dans l’air entre Port Fourchon et SailPlan

Le port le plus au sud de la Louisiane sera le premier au monde à avoir une vision précise à 360° de ses émissions grâce à un partenariat entre la Greater Lafourche Port Commission (participant de l’Alliance verte) et SailPlan (partenaire de l’Alliance verte), pour le déploiement d’une technologie de mesure des émissions sur l’ensemble du territoire portuaire.

« Nous sommes vraiment ravis de nous associer à SailPlan pour obtenir une vue complète de l'empreinte des émissions du port grâce à sa technologie innovante », a déclaré le directeur général de la GLPC, Chett Chiasson.

Une fois déployée, la nouvelle technologie saura mesurer et relier en temps réel, les émissions directes et indirectes du port et les données sur la qualité de l'air. En identifiant l'emplacement exact et la source des émissions, le port sera en mesure d'identifier les sources de préoccupation et de prendre d'autres mesures pour atténuer les émissions grâce à des stratégies de décarbonation, telles que l'expansion des capacités d'alimentation électrique des navires qui font régulièrement escale au port.

En plus d'avoir des capteurs pour mesurer les émissions globales du port, le partenariat de GLPC et SailPlan impliquera à terme l'installation de capteurs pour surveiller les émissions de chacun des terminaux, ainsi que celles dans les communautés adjacentes au port. Si la qualité de l'air devient malsaine pour la communauté locale, le port recevra rapidement une alerte du système et des recommandations d'actions immédiates pour remédier à la situation.

L’Alliance verte joue les Cupidon pour unir le Réseau Québec Maritime et le Port de Sept-Îles autour d’un projet de cocréation

Le nouvel indicateur de l’Alliance verte sur les relations avec les communautés incite les ports qui souhaitent satisfaire aux critères supérieurs du niveau 5 à utiliser l’approche innovante de la cocréation pour entreprendre et mener à bien un projet.

Le concept de cocréation étant relativement nouveau pour le secteur maritime, l’Alliance verte a communiqué avec le Réseau Québec maritime (supporteur de l’Alliance verte) pour prendre part à un projet en lien avec l’indicateur. Le RQM, un organisme soucieux d'encourager un développement maritime responsable et durable, a déjà participé au financement et à l’élaboration de projets de cocréation liés à l’environnement marin sans que ceux-ci ne soient particulièrement axés sur le transport maritime.

Des discussions subséquentes ont finalement mené le Réseau Québec maritime à financer un projet où des experts en cocréation seraient appelés à aider un port québécois à définir les étapes d’une véritable initiative de cocréation. L’Alliance verte a donc lancé l’appel auquel le Port de Sept-Îles (participant de l’Alliance verte) a répondu.

« Nous avons décidé de travailler sur l’accès public à la bande riveraine dans le secteur urbain du port, à partir des limites de nos terrains (où la Ville de Sept-Îles a construit un sentier pédestre) jusqu’à nos quais pour bateaux de croisière en visite », raconte Manon D’Auteuil, directrice, Ingénierie et développement durable, au Port de Sept-Îles, qui avait d’ailleurs participé à la formation initiale sur la cocréation.

En plus d’accueillir les navires de croisière et d’autres types de navires, les quais sont aussi accessibles au public pour la pêche et les activités récréatives. « Nous avons dû établir un cadre clair pour l’initiative de cocréation, car les quais doivent remplir certaines fonctions et respecter certaines réglementations au chapitre de la sécurité », souligne Mme D’Auteuil.

La première étape pour le Port de Sept-Îles a été de cibler toutes les personnes, les organisations et les agences qui pourraient ou devraient participer au projet. Finalement, le processus fait désormais place à une série de rencontres en petits et plus grands groupes qui ont eu lieu l’année dernière entre le port et les différents intervenants, afin de les encourager à collaborer sur différents scénarios possibles pour développer l’accès public à la bande riveraine.

L’Alliance verte utilisera le projet pilote comme une étude de cas pour tester et recentrer les lignes directrices de cocréation de son programme. « Le projet du Port de Sept-Îles servira également d’exemple qui, nous l’espérons, inspirera d’autres intéressés à tenter le processus de cocréation », ajoute Véronique Trudeau, directrice de programme au sein de l’Alliance verte.

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